Né le 4 Janvier 1735, Claude Martin, fils d'un modeste tonnelier des Terreaux, à Lyon, s'engage dans la Compagnie Française des Indes qui, en ce milieu du XVIII ème siècle, s'opposait aux Anglais pour la possession d'un pays très riche. Embarqué pour Pondichéry en 1751, il se distingue très vite par son intelligence. |
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Bientôt affecté au corps de l'inspection, Claude Martin, passe 24 années à Lucknow, capitale d'une riche région dans la plaine du Gange. Le Nabab de la province fait appel à ses services pour diriger son arsenal. A l'âge de 56 ans, il reprend du service dans une campagne menée contre le Sultan de Mysore et il est promu au grade de Major-Général en 1795. Architecte, ingénieur, négocient avisé, industriel novateur, (il fut le pionnier de la culture et de l'industrie de l'indigo), militaire,diplomate, topographe, médecin au besoin, Claude Martin fait preuve d'une intelligence ouverte et surtout universelle. |
Malgré toutes ses occupations, il continue à entretenir une correspondance suivie avec ses compatriotes et à se tenir au courant des nouveautés de son temps ( exposition de montgolfières en 1785 au grand étonnement du Nabab). A sa mort, survenue le 13 Septembre 1800, à Lucknow (Inde) Claude Martin, à la tête d'une importante fortune, lègue la plus grand partie de ses biens à des fondations charitables, secours aux pauvres, libération des prisonniers. |
Et surtout une somme très importante à la Ville de Lyon à charge pour elle d' " établir une institution pour le bien public de cette ville " et il suggère la création d' "une école pour instruire un certain nombre d'enfants des deux sexes ". En Inde, grâce au testament du Major-Général Claude Martin, furent ouverts quatre collèges : un pour les garçons et un pour les filles à Lucknow et également deux à Calcutta. Ces collèges réputés, appelés " La Martinière ", donnent toujours une éducation de type anglais très appréciée. |
Pour en savoir plus : fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Martin